Re: Remplacer un wc à cassette par toilettes seches
Publié : lun. 10 avr., 2017 15:33
J'ai eu le temps d'étudier la question depuis quelques mois.
Et j'utilise :
Trois seaux spécial "pot de chambre" avec couvercle :
- 1 pour le popo et sciure, qui a un sac en plastique recyclable percé de quelques trous, le seau aussi est percé (parce que le liquide doit pouvoir s'écouler dans le second seau qui est encastré en dessous)
- 2 ème seau pour l'urine, celui-là on le vide plus régulièrement - c'est pour ça que le troisième seau est intéressant, pour faire rotation le temps de vider.
Le vidage se fait seulement dans des toilettes publiques (parce que comme il a été en contact avec popo il a été contaminé par les entéro-bactéries)
- 3 ème seau plus grand mis en sécurité en cas de percement du 2ème seau - il parait que les urines sont plutôt acides et finissent pas venir à bout de pratiquement toutes les matières sauf l'inox - et sert à recevoir les gouttes qui sortent du premier seau pendant la vidange du second.
- Un gel désinfectant à proximité pour les mains, avec chaque manipulation.
- Le tout coffré dans une boite en bois et une lunette sur le dessus.
- un sac pour les sciures à côté avec un petit récipient.
Le premier seau est vidé avec son sac selon les normes de compostages proposées sur un site qui s'intéresse à la sauvegarde de l'eau.
C'est à dire : soit dans un compost dédié à cela (mais je n'en ai pas encore trouvé sur ma route - faudrait un site ou une application - "map des compost à toilettes sèches").
Soit dans la forêt ou assimilé forêt - présence d'arbre (c'est à dire un endroit sauvage, non entretenu, non perturbé par une quelconque activité humaine, recouvert d'humus naturel : c'est à dire le résultat normal du compostage des déchets naturels des arbres) - on le reconnais par le fait que c'est un sol recouvert de feuilles mortes en décomposition au dessus d'un lit d'une sorte de terreau - qui est un lieu où toute matière organique va suivre le même cycle de dégradation bien plus facilement et de manière plus sécurisée que n'importe où ailleurs (champs, ville, sable, route, sentier ... inadapté) ça peut-être un bosquet d'arbre oubliés entre deux terrains, etc... en regardant bien, il y en a partout des endroits comme ça.
- creuser quelques cm dans la couche d'humus naturel, hors des sentier de passage de personnes et des animaux, pas non plus dans un creux d'écoulement des eaux (fossé très inadapté car en plus passage d'eau), c'est à dire donc, là où c'est plat, et recouvert par des ronces ou des branches, par exemple.
Déposer le sac (compostable : important) avec la sciure et le popo (sec puisque séparé de l'urine) et recouvrir par l'humus enlevé plus tôt.
Et donc pas de cadeau surprise pour les poubelles.
Et j'utilise :
Trois seaux spécial "pot de chambre" avec couvercle :
- 1 pour le popo et sciure, qui a un sac en plastique recyclable percé de quelques trous, le seau aussi est percé (parce que le liquide doit pouvoir s'écouler dans le second seau qui est encastré en dessous)
- 2 ème seau pour l'urine, celui-là on le vide plus régulièrement - c'est pour ça que le troisième seau est intéressant, pour faire rotation le temps de vider.
Le vidage se fait seulement dans des toilettes publiques (parce que comme il a été en contact avec popo il a été contaminé par les entéro-bactéries)
- 3 ème seau plus grand mis en sécurité en cas de percement du 2ème seau - il parait que les urines sont plutôt acides et finissent pas venir à bout de pratiquement toutes les matières sauf l'inox - et sert à recevoir les gouttes qui sortent du premier seau pendant la vidange du second.
- Un gel désinfectant à proximité pour les mains, avec chaque manipulation.
- Le tout coffré dans une boite en bois et une lunette sur le dessus.
- un sac pour les sciures à côté avec un petit récipient.
Le premier seau est vidé avec son sac selon les normes de compostages proposées sur un site qui s'intéresse à la sauvegarde de l'eau.
C'est à dire : soit dans un compost dédié à cela (mais je n'en ai pas encore trouvé sur ma route - faudrait un site ou une application - "map des compost à toilettes sèches").
Soit dans la forêt ou assimilé forêt - présence d'arbre (c'est à dire un endroit sauvage, non entretenu, non perturbé par une quelconque activité humaine, recouvert d'humus naturel : c'est à dire le résultat normal du compostage des déchets naturels des arbres) - on le reconnais par le fait que c'est un sol recouvert de feuilles mortes en décomposition au dessus d'un lit d'une sorte de terreau - qui est un lieu où toute matière organique va suivre le même cycle de dégradation bien plus facilement et de manière plus sécurisée que n'importe où ailleurs (champs, ville, sable, route, sentier ... inadapté) ça peut-être un bosquet d'arbre oubliés entre deux terrains, etc... en regardant bien, il y en a partout des endroits comme ça.
- creuser quelques cm dans la couche d'humus naturel, hors des sentier de passage de personnes et des animaux, pas non plus dans un creux d'écoulement des eaux (fossé très inadapté car en plus passage d'eau), c'est à dire donc, là où c'est plat, et recouvert par des ronces ou des branches, par exemple.
Déposer le sac (compostable : important) avec la sciure et le popo (sec puisque séparé de l'urine) et recouvrir par l'humus enlevé plus tôt.
Et donc pas de cadeau surprise pour les poubelles.