bonsoir,
bernard 03 a écrit :bonjour
et bien finalement nous finirons par tomber d' accord !
CCP est une société
commerciale qui mène une stratégie agressive pour se développer , comme finalement le font toutes les sociétés qui " marchent " en ces temps de crise , c'est une question de survie !
maintenant entre les souhaits d' un PDG et la réalité , il y a un monde qui les séparent ,
la loi !
hors c'est bien là mes chers amis ou vous vous trompez de combat !
ce n'est pas CCP qu'il faut interpeller , mais bien les maires !
car se sont eux qui prennent les arrêtés , pas un PDG privé , alors au lieu de boycotter CCP , tournez vous vers ces municipalités !
les élections approchent , tous les candidats sont un peu plus a l' écoute en ce moment , c'est maintenant qu'il faut intervenir , seulement quel poids peut avoir la parole de quelques camping caristes contre l' ensemble des électeurs ..............!
voilà une fois de plus une prose que j'apprécie, d'ailleurs il y a peu de temps un "forumeur" avait fait ce courrier que j'ai repris et que d'autres avaient décrié, je pense qu'il est d'actualité, je le mets ici au cas ou !!
Lettre ouverte à
- monsieur le Ministre de l’Intérieur
- monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
- monsieur le Ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche
- madame la Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme
- monsieur le Ministre chargé de la ville
Madame, messieurs,
Camping cariste de longue date, je me sens de plus en plus agressé par un grand nombre d’édiles qui n’ont de cesse de contourner la loi pour rejeter les camping-cars hors de leurs communes.
Je ne représente que moi-même et ne souhaite pas me substituer à quelque association que ce soit, mais je souhaiterais que cette lettre ouverte reçoive une réponse qui puisse intéresser tous ceux qui partagent mon mode de déplacement touristique.
Je suis conscient que quelques brebis galeuses au comportement déplorable saccagent des sites et détériorent les abords de lieux touristiques ou de villages, mais est-il pour autant judicieux de sévir sur une population dont dix pour cent seulement mérite contravention ? Est-il utile de priver des centaines de citoyens d’un plaisir qui, par ailleurs, rapporte aux commerçants locaux et aux finances publiques ? Comment une poignée de personnages publics peut-elle s’ériger en censeurs à l’encontre de gens dont le seul but est le tourisme ?
Les réponses sont implicitement contenues dans les questions, toutefois, elles ont besoin de précisions que je me permets de vous demander.
Sans langue de bois, pouvez-vous m’expliquer pourquoi des panneaux routiers autres que les B8, B9i, CE24 et C23, tous plus fantaisistes les uns que les autres, sont implantés impunément dans certaines communes ? Pourquoi les barres de hauteur (portiques K15), destinées par l’article 9 de l’arrêté du 24 novembre 1967, à la pré-signalisation temporaire d’obstacles ou dangers eux-mêmes temporaires, fleurissent à l’entrée d’un nombre grandissant de parkings, si judicieusement placées que seuls les poids lourds et les camping-cars ne peuvent accéder au stationnement.
Pire encore, certains élus poussent le vice jusqu’à créer une aire de stationnement au prix prohibitif, souvent près d’un cimetière, d’une déchèterie ou d’une route très fréquentée, pour se dédouaner de l’interdiction de stationner qu’ils prononcent pour les seuls véhicules de loisirs s’adonnant ainsi à une discrimination inacceptable dans un état de droit.
Madame, messieurs les ministres, je comprends qu’il est des sujets plus préoccupants que le stationnement des autocaravanes, mais il serait tout de même temps de mettre un coup d’arrêt aux abus illégaux qui se multiplient et contre lesquels seuls interviennent les tribunaux administratifs saisis par des associations. A ce propos, lorsque la municipalité est condamnée à retirer un arrêté, elle s’empresse d’en remettre un autre presque identique la semaine suivant le retrait. Voyez les communes littorales des régions PACA ou Languedoc Roussillon par exemple.
Que les communes verbalisent les personnes qui commettent des dégradations et des incivilités mais cessent de faire supporter par la majorité la répression destinée à une infime minorité.
Alors que les gens du voyage, contre lesquels je n’ai aucun grief, sont traités avec un maximum d’égard pour leurs stationnements parfois même sauvage, le camping cariste a droit à des brimades le plus souvent illégales sans pour autant que l’Etat ne s’émeuve puisqu’il ne daigne pas se pencher sur son problème.
Suite à ces constats et demandes, il me parait impératif (et bien d’autres camping caristes avec moi) qu’une loi soit initiée et promulguée qui regroupe les droits et obligations des municipalités et des utilisateurs d’autocaravanes aujourd’hui disséminés dans les codes de la route, des collectivités locales et dans le code général des collectivités territoriales.
Le CLC et les Fédérations de camping caristes (FFACCC et FFCC) sont en contact avec vous pour essayer de faire avancer le problème du stationnement, mais il semblerait que leurs actions ne soient pas assez incisives pour parvenir à vous faire toucher du doigt ce grave problème de discrimination envers une population qui, ne l’oubliez pas, est constituée de citoyens français et européens dans sa quasi-totalité.
Dans l’attente d’une réponse de vos services, je vous prie d’agréer, madame, messieurs les ministres, l’expression de mes sentiments distingués.
j'espère ne pas vexer qui que ce soit en postant ceci, ce n'est pas mon but quoi que certain puissent penser,
j'ai une opinion et comme d'autre je l'exprime calmement.
merci de m'avoir lu.
